dimanche 12 juin 2016

Fête de la science 2016




L'affiche utilisera les éléments de celle de la Fête de la science et y intégrera des données précises fournies par le conférencier locales envoyées avec le descriptif à l'Arche des métiers pour réalisation des documents officiels...







Bernard Seguin est aussi auteur d'un livre édité par
 Delachaux & Nietslé :
"Coup de chaud sur l'agriculture"
("Le Bordeaux en Champagne ?")

samedi 11 juin 2016

Quand comme en épais roncier s'entrecroisent les transitions

Ou de la dure enfance "d'enfant-de-l'assistance-en-Ardèche" aux symboles de l'indispensable transition énergétique, la volonté d'utiliser l'écriture pour comprendre le monde et y agir... L'énorme effort d'écriture de Bernard quand la bibliothèque municipale fut sa salle d'école... Et que la retraite par ses temps libres est quête effrénée pour rapetasser le passé...

Bientôt des mémoires en publication travaillée.
Comme récit pour être quitte et pouvoir aller voir ailleurs...
Et déjà, de temps en temps, de ces textes exploratoires du futur qui questionnent & restructurent le passé - notamment pour les descendants...
Comme rapetassage d'une vie riche de découvertes inédites...
Réécrire son histoire pour comprendre sa vie et le monde...
Et choisir les voies de l'agir...

Même si, comme le chantait Ferrat, "nul ne guérit jamais de son enfance".

Jacqueline Cimaz



Le texte de Bernard :


"Par curiosité, un samedi je suis rentré dans cette salle ou étaient affichées des photos représentant différents paysages. 
Qui ont connu de sacrés temps. 
De mémoire il m'est venu des souvenirs enrichissants.
 Des temps anciens, 

Mes ancêtres ont connu l'ancien temps, mes grands-parents le temps d'hier, et me voilà dans le temps d'aujourd'hui. 
Chacun a gravé une histoire de son temps dans sa mémoire. 
Fatigué leur dos, usé leurs mains, leurs chaussures, perdu leurs sueurs, quelques fois il ont aussi perdu leur temps, ou en ont gagné. Mais dans ces moments, il s'est écoulé : un temps moderne, qui appartient à la vie qui ne sera jamais finie, elle fabriquera un temps pour chacun, car ce n'est pas le temps qui fait l'homme mais c'est l'homme qui fait  son temps pour fabriquer l'histoire.

Dans mon jeune temps, une période où maman s'est endormie, pour partir sur un nuage blanc, si blanc, qu'elle en a oublié le temps. Moi pas... !
Son départ m'a fait rentrer dans un temps où ma jeunesse a vécu son temps de l'ardèche, Celle-ci  ma donné la main pour me montrer SA vie : Quelle drôle de vie dans ce temps-là. Souvent j'ai pris des chemins lointains pour vagabonder, mais pour marcher, où j'ai couru, j'ai passé aux côtés des maisons abandonnées, qui aboutissent à des pâturages, et à des champs de cultures, enfin quelques ruisseaux qui traversent les forêts au bas de ses montagnes de verdure, me laissent imaginer leur voyage gigantesque. Un moment de promenade, un orage arrivait noir à faire peur. J'ai pénétré dans cette vigne d'un pas rapide pour rejoindre mon chemin.

Une de ces photos attire mon regard où surgit un village aux toits pointus couleur orange. Les petits lacs par-ci par-là. Aux abords des routes un moulin à vent apparaît, et fonctionne quand une clè a dévérouillé la serrure, puis rentre un professionnel pour faire tourner les grandes hélices, de bâtisse ronde  datant de nos ancêtres qui savaient user leurs mains à la sueur de leur front.

Nous Français, avons bâti en fin des années 1800 et début 1900, le record du monde des inventions.
Les éoliennes déchirant les vents des quatre coins cardinaux laissent désirer leur beauté moderne.
Aujourd'hui je laisse vagabonder mon imagination pour les futures entreprises qui auraient l'idée de peindre ces monuments ronds, qui pointent vers l'univers, leurs trois hélices majestueuses pour nous
fabriquer cette chose non voyante, non visible qui est l'électricité de notre monde moderne,

Entre moulin à vent de l'ancien temps et éolienne, deux inventions à hélices, apportent à notre vie un bien être, l'un pour manger, l'autre pour améliorer notre quotidien, pour avoir la joie de vivre. 
Les deux font tourner l'inspiration, les yeux apportent les idées. Les éoliennes de loin sont maigres, mais quand même de leur minceur, elles détruisent la beauté du paysage,
Mais au fond qui détruit le paysage?
Le modernisme, l'éolienne ou l'homme?
Nos ancêtres savaient faire de belles choses.

Nos enfants feront des hydroliennes ou, artistes, du futur, feront d'abord des éoliennes pour toujours et encore apporter le même confort."