"Et si vous étiez président de la République, que feriez-vous pour ralentir le réchauffement climatique ?"
Alors fusent les propositions :
- je réduirai les émissions de CO2 !
- Il faut :
- développer les forêts, Faire venir quelqu'un pour en parler. Une personne a été pressentie, à prévoir pour février ou mars 2016
- développer les énergies nouvelles, éoliennes et hydroliennes
- faire passer des lois écologiques aux sommets de la terre
-éviter la combustion du pétrole et du charbon, des énergies fossiles
- mener une autre politique africaine,
- traiter sur place les ressources naturelles et ce, sur tous les continents, (cf Total au Soudan),
- Contrôler les monopoles (cf Monsanto)
- Refuser le TAFTA qui limite les contrôles et la souveraineté des divers pays,
- Privilégier une agriculture biokogique contrôlée,
- moins sulfater, une salade n'a pas besoin de 4 traitements,
- moins bétonner, cf les parkings, y introduire des cultures...
- préserver ou restaurer la biodiversité, les équilibres, tenir compte des effets systémiques...
- développer les chemins de fer et le ferro-routage,
- réduire les pollutions agricoles et chimiques,
- développer un élevage de taille raisonnable en veillant à la qualité de la nourriture fournie....
Divers textes...
1. Celui de Nicole Bertholon :
Réchauffement climatique : une menace qui se précise, ou plutôt, l’une de ses conséquences - la fonte des glaces et la montée du niveau des mers.
Fonte
des glaces – des pôles bien sûr, mais aussi des glaciers alpins (pour ce qui
nous concerne, car il n’est pas certain qu’il en soit de même sur tous les
continents). Et, avec la fonte des glaciers, peut-être une pénurie d’eau
potable par diminution du débit des fleuves.
Tous
les pays de peu d’altitude seront les premiers touchés, et certains ne sont
habitables que sur les côtes, d’autres n’ont pas de relief dans l’arrière-pays
d’où nécessité d’un exil inévitable.
En
co,ntrepartie, des pays comme le Groenland, obligé de reculer ses villages du
front de mer, voient leurs cultures vivrières se développer plus
facilement. Des légumes et des fruits
qui ne poussaient pas autrefois arrivent maintenant à maturité. Un autre effet
du réchauffement c’est aussi ce qu’on appelle le « passage du
nord-ouest » au nord du continent américain qui est de moins en moins longtemps
impraticable en bateau parce que libre de glaces.
Une
controverse circule : le réchauffement induirait une modification de la
circulation des grands courants marins –
Gulfstream notamment, ce qui entraînerait au contraire un refroidissement des côtes
qui bénéficient actuellement de sa chaleur (c’est-à-dire la côte atlantique,
Manche et Mer du Nord jusqu’en Norvège) à
-
l’exploitation des ressources minières du grand nord en serait facilitée, ce
qui entraînerait immanquablement des
conflits entre états pour leur
exploitation.
On
peut penser alors qu’en réalité il s’agirait plus d’un bouleversement
climatique que d’un réchauffement, certaines zones subissant plutôt un
refroidissement, une raréfaction des précipitations ou une augmentation de la fréquence et de la force des vents,
déjà constatée depuis plusieurs années sous nos climats.
Dans
tous les cas, et même si l’alternance périodes chaudes et périodes froides est
dans la logique naturelle de la succession des temps, il est indispensable que
les sociétés actuelles prennent des mesures pour limiter les effets des
bouleversements climatiques car ces
mêmes mesures vont vers une consommation raisonnée des ressources naturelles et
des énergies, vers un progrès dans le « mieux vivre » plutôt que dans
« le plus produire pour plus consommer ».
C’est
toute la conception philosophique de la vie qui est en question.
En lac clapotant d’Oisellière,
En
attendant la mer ?
Certains
n’ont pas le pourquoi de ce ponton installé à St-Apo, et pourtant, si l’on
prend conscience du changement du littoral, la montée des eaux n’est pas une
utopie, le triste constat des dégâts de la pollution n’arrête pas celui qui
s’enrichit aux dépens des défavorisés.
Est-il
déjà trop tard ?
Quel
avenir pour nos petits-enfants ?
Voilà
notre interrogation en cette fin de soirée, ces deux heures de recherches, de
lectures, sont passées très vite dans l’échange.
Bannissons
le chacun-pour-soi, respectons cette terre qui nous apporte tant de belles
choses –comme les recherches médicales pour soigner les nouvelles maladies…
Cessons
de détruire cette planète et les femmes, les enfants et les hommes qui y
vivent.
Geneviève
Greco.
Nous avons aussi reçu cet étrange envoi
Mon
archipel de Ré.
Scellée
en pont du F’neau
-> Île de Loix
-> Île de Loix
Nouée
noyée au Martray
-> Île d’Ars-Les Portes
-> Île d’Ars-Les Portes
Île du
sud-Ré,
si ne s’ coupe à La Couarde
si ne s’ coupe à La Couarde
-en-fond-d’passage-du-port saunier d’Loix…
Quand en catimini, voguera en pertuis
l’immense banc de sable blond
l’immense banc de sable blond
quand
tangueront sous l’autan
vasais
marais salés - écluses béantes.
Quand
ma digue s’fera île
aux
vagues cascadant les tamaris rosissants,
soufflant
Marin poivré d’ocres immortelles
bousculant
les saladelles non teintes,
mon
bateau clos retrouvera la mer,
sous
yeux avides de pontons carrelets,
et tournesols
boostés au gm.
En lac clapotant d’Oisellière,
tonillera,
grouinera déferlantes en phare
cap - faute
en mer…
Le
Phare du Figuier, 17/09/2027
(« Mes temporalités perdues » – texte
anonyme trouvé
en vide-grenier, entre
La Grève de-Virson/mer et le port de Surgères)
NB. Le Phare de Ré est un hebdomadaire bien connu. Par contre nous ne connaissons pas "Le phare du Figuier" peut-être faut-il attendre la sortie du 1er numéro ? (à suivre ?)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire