lundi 12 octobre 2015

Productions collective ou individuelles.

Bernard Calvet lance :

"Et si vous étiez président de la République, que feriez-vous pour ralentir le réchauffement climatique  ?" 

Alors fusent les propositions : 

- je réduirai les émissions de CO2 !
- Il faut :
- développer les forêts, Faire venir quelqu'un pour en parler. Une personne a été pressentie, à prévoir pour février ou mars 2016
- développer les énergies nouvelles, éoliennes et hydroliennes 
- faire passer des lois écologiques aux sommets de la terre
-éviter la combustion du pétrole et du charbon, des énergies fossiles
- mener une autre politique africaine,
- traiter sur place les ressources naturelles et ce, sur tous les continents,  (cf Total au Soudan), 
- Contrôler les monopoles (cf Monsanto)
- Refuser le TAFTA qui limite les contrôles et la souveraineté des divers pays,
- Privilégier une agriculture biokogique contrôlée,
- moins sulfater, une salade n'a pas besoin de 4 traitements,
- moins bétonner, cf les parkings, y introduire des cultures...
- préserver ou restaurer la biodiversité, les équilibres, tenir compte des effets systémiques...
- développer les chemins de fer et le ferro-routage,
- réduire les pollutions agricoles et chimiques, 
- développer un élevage de taille raisonnable  en veillant à la qualité de la nourriture fournie....

Divers textes...

1. Celui de Nicole Bertholon :


Réchauffement climatique : une menace qui se précise, ou plutôt, l’une de ses conséquences  - la fonte des glaces et la montée du niveau des mers.

Fonte des glaces – des pôles bien sûr, mais aussi des glaciers alpins (pour ce qui nous concerne, car il n’est pas certain qu’il en soit de même sur tous les continents). Et, avec la fonte des glaciers, peut-être une pénurie d’eau potable par diminution du débit des fleuves.
Tous les pays de peu d’altitude seront les premiers touchés, et certains ne sont habitables que sur les côtes, d’autres n’ont pas de relief dans l’arrière-pays d’où nécessité d’un exil inévitable.
En co,ntrepartie, des pays comme le Groenland, obligé de reculer ses villages du front de mer, voient leurs cultures vivrières se développer plus facilement.  Des légumes et des fruits qui ne poussaient pas autrefois arrivent maintenant à maturité. Un autre effet du réchauffement c’est aussi ce qu’on appelle le « passage du nord-ouest » au nord du continent américain  qui est de moins en moins longtemps impraticable en bateau parce que libre de glaces.
Une controverse circule : le réchauffement induirait une modification de la circulation  des grands courants marins – Gulfstream notamment, ce qui entraînerait au contraire un refroidissement des côtes qui bénéficient actuellement de sa chaleur (c’est-à-dire la côte atlantique, Manche et Mer du Nord jusqu’en Norvège)  à
- l’exploitation des ressources minières du grand nord en serait facilitée, ce qui entraînerait  immanquablement des conflits  entre états pour leur exploitation.
On peut penser alors qu’en réalité il s’agirait plus d’un bouleversement climatique que d’un réchauffement, certaines zones subissant plutôt un refroidissement, une raréfaction des précipitations ou une augmentation  de la fréquence et de la force des vents, déjà constatée depuis plusieurs années sous nos climats.
Dans tous les cas, et même si l’alternance périodes chaudes et périodes froides est dans la logique naturelle de la succession des temps, il est indispensable que les sociétés actuelles prennent des mesures pour limiter les effets des bouleversements climatiques  car ces mêmes mesures vont vers une consommation raisonnée des ressources naturelles et des énergies, vers un progrès dans le « mieux vivre » plutôt que dans « le plus produire pour plus consommer ».


C’est toute la conception philosophique de la vie qui est en question.






En attendant la mer ?

Certains n’ont pas le pourquoi de ce ponton installé à St-Apo, et pourtant, si l’on prend conscience du changement du littoral, la montée des eaux n’est pas une utopie, le triste constat des dégâts de la pollution n’arrête pas celui qui s’enrichit aux dépens des défavorisés.
Est-il déjà trop tard ?
Quel avenir pour nos petits-enfants ?
Voilà notre interrogation en cette fin de soirée, ces deux heures de recherches, de lectures, sont passées très vite dans l’échange.
Bannissons le chacun-pour-soi, respectons cette terre qui nous apporte tant de belles choses –comme les recherches médicales pour soigner les nouvelles maladies…


Cessons de détruire cette planète et les femmes, les enfants et les hommes qui y vivent.
                                   
                                                      
    Geneviève Greco.





Nous avons aussi reçu cet étrange envoi  


Mon archipel de Ré.

Scellée en pont du F’neau
                                        -> Île de Loix
Nouée noyée au Martray
                                        -> Île d’Ars-Les Portes
Île du sud-Ré,
                           si ne s’ coupe à La Couarde
-en-fond-d’passage-du-port  saunier  d’Loix…

Quand en catimini, voguera en pertuis
l’immense banc de sable blond
quand tangueront  sous l’autan
vasais marais salés -  écluses béantes.

Quand ma digue s’fera île
aux vagues cascadant les tamaris rosissants,
soufflant Marin poivré d’ocres immortelles
bousculant  les saladelles non teintes,
mon bateau clos retrouvera la mer,
sous yeux avides de pontons carrelets,
et tournesols boostés au gm.

En lac clapotant d’Oisellière,
tonillera, grouinera déferlantes en phare
cap - faute en mer


                                  Le Phare du Figuier, 17/09/2027

                   (« Mes temporalités perdues » – texte anonyme  trouvé
         en vide-grenier, entre La Grève de-Virson/mer et le port de Surgères)


NB. Le  Phare de Ré est un hebdomadaire bien connu. Par contre nous ne connaissons pas "Le phare du Figuier" peut-être faut-il attendre la sortie du 1er numéro ? (à suivre ?)




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire