jeudi 27 octobre 2016

Fête de la Science 2016


Le vendredi 14 octobre 2016, à l’occasion de la fête de la Science, c’est Bernard SEGUIN, ingénieur agronome précédemment responsable au sein de l’INRA de la mission sur le changement climatique et l’effet de serre, qui était invité par l’association « les Rias », impliquée dans la sensibilisation au développement durable sur le plan local autant que général, exprimée dans les domaines scientifiques et artistiques. Rappelons les interventions de Nicolas Parrain sur les arbres et forêts d’Ardèche et  de Pierre Froment sur les sols. Après les remerciements adressés à ceux qui avaient permis la tenue de cette conférence malgré l’absence déplorée de Jacqueline Cimaz pour raison de santé, la parole était donnée à Bernard Seguin, qui après s’être  brièvement présenté, nous projetait un diaporama illustré de commentaires précis sur l’évolution des cultures telles que la vigne et les céréales, notamment dans notre région,  mais aussi sur l’ensemble du territoire français, constatant qu’une augmentation limitée des températures moyennes ces dernières années avait déjà une incidence sur la qualité, la quantité, les caractéristique de ces productions agricoles comme sur la modification de leurs aires géographiques, les repoussant vers le nord. Ce phénomène s’accompagne d’une migration de certaines espèces animales - insectes en premier- et végétales en latitude mais aussi en altitude. Des graphiques matérialisaient les incidences d’ici 2100 selon que la température augmentait de 1 à plusieurs degrés. Le public qui s’était déplacé malgré le brouillard accompagnant des pluies diluviennes, posa de nombreuses questions et les échanges se poursuivirent autour du verre de l’amitié et d’une petite collation concoctée par les membres des Rias, fort appréciée en ce premier assaut d’une météo automnale.


Nicole Bertholon



Bientôt accès au texte intégral de l'intervention de Bernars Seguin


L'affiche :






samedi 3 septembre 2016

Yves, les Boucholeurs

La réserve, le marais - cigognes, cygnes, aigrettes, hérons, et autres oiseaux et plantes de marais, tout près de la réserve. Un lieu aimé, un lieu qui parlait ; ses oiseaux, ses carrelets, ses barques, ses maisons basses pour résister au vent...

Mais il ne parle plus, il crie!

Le village a changé, tout repeint, refait de neuf. Une nouvelle et belle digue. Dans la baie ces sortes de digues en galets et rochers...  Et il parait qu'il va encore s'en construire d'autres...



Des travaux conséquents, toujours en cours...Mais que fera l'Océan ?


Il suffit de parler pour comprendre.

Les explications jaillissent, se bousculant, Puis on s'arrête, on ne sait pas exactement. Qui peut savoir ? De l'aide -conséquente- de l'Etat  à...?  La dizaine ou plus?  on ne sait pas exactement le nombre de morts... Les gens réfléchissent puis disent "une dizaine", en hésitant et précisant qu'il y en a eu dans d'autres villages. Qu'il y a des différences entre les corps trouvés, comptés, enterrables,  et les "disparus"- dont on n'a pas retrouvé le corps...  Pour les quels on ne peut savoir, ni donc faire le deuil! Pour être mort, il faut un état civil en règle. 

Traumatisme non résolu, gravité et larmes à fleur de peau, y compris chez de jeunes hommes. Font-ils partie de ceux qui ont perdu leurs parents, un frère ou une soeur, un ami, leur conjoint, un enfant ?

Et le récit de cette scène horrible répétée, ressassée, inacceptée, de cette grand-mère qui, dans une autre village côtier, gardait ses petits enfants, dont le papa était hospitalisé,  pendant que leur maman travaillait. Les voisins les ont entendu crier mais ne pouvaient rien faire. Les cris se sont tus. Quand la maman est revenue... Il y aurait eu ensuite un suicide...  On ne sait pas bien... Lequel des deux parents... Le ou la suicidé(e) ne risquerait-il d'apparaître comme le ou la coupable?


"Un raz de marée quoi. C'était bien un raz-de-marée?" vous demande-t-on ? C'était bien un raz-de-marée?"... "Un raz-de-marée?"

Ailleurs ces habitants d'une maison en rez-de-chaussée qui avait la clé de la maison à un étage, de leurs voisins vacanciers.
Trouver la clé et se réfugier à l'étage tant qu'ils pouvaient encore sortir. Sauvés ! Sans ça...
Ils ont réussi à ouvrir la porte de la maison voisine!

Ouvrir les fenêtres au 1er... Pourquoi cette consigne ? Pour que l'eau s'échappe ? Pour être visibles pour d'éventuels secours ?
Ailleurs c'est un jeune qui, avec sa planche à voile, a pu aller sauver son copain... Risqué. Mais ils s'en sont sortis tous les deux. Sinon le copain serait mort...

Un raz de marée quoi. 
C'était bien un raz-de-marée?
Question sans attente de réponse, dubitative...
comme pour se convaincre...

Un raz de marée quoi. C'était bien un raz-de-marée?

On connait, il y a les mots pour le dire, canaliser l'angoisse...

L'émotion, le bouleversement sont là... L'incrédulité ?

Les assurances ont bien remboursé. Les communes ont été aidées...
Là il y a pas de quoi se plaindre.

"A Aytré, à quelques kilomètres -une plage aimée des autotochnes. 

 Il a fallu raser et reconstruire tout un quartier..."

"A Charron, une bonne dizaine de morts..."

L'émotion, traumatisme non résolu. On repart avec un CD, des piles de journaux annotés, précieusement conservés. Et on reçoit des adresses de vidéos sur YouTube, telle celle recommandée par Jacqueline Begaud : 


Dégâts de la tempête à La Rochelle  Et si vous voulez comparer celle de la tempête de 99, proche et vive dans les mémoires, "La tempête du siècle" de Raphaël Savary...

Et ce besoin de parler. Comme si on cherchait toujours causes et explications.
Se comparent les tempêtes, presse et vidéos aidant...

Se re-parle de la Faute-sur-mer. D'une digue construite il y a 40 ou 50 ans avec du sable pris sur place...

Une submersion par l'inquiétude qu'accroît  la non-compréhension, la non -explication de ces phénomènes. 

La montée des océans certes,c'est annoncé. Mais comment cela se traduira-t-il chez nous. Un étage de plus peut-il sauver ? Jusqu'à quand et comment ?  L'absence de scénario(s) ne rassure pas, l'incertitude, l'impossibilité de comprendre, d'anticiper, accroissent l'angoisse... L'image de l'Atlantide, ce continent qui aurait été submergé en très lointaine époque parait plutôt rassurante, aussi paradoxal cela puisse-t-il paraître...

L'angoisse et la culpabilité - ne pas avoir pu sauver ses voisins, avec les enfants - calfeutrés en maison basse - dont on entendait les cris - quand, déjà, à l'étage, de sa maison ou de celle d'estivants, on ne pouvait  plus redescendre et sortir...

Une culpabilité accrue par la rapidité de la reconstruction. Cet homme jeune qui m'a couru après dans la rue aux maisons à étage, la voix nouée, m'apportant des documents "vous voyez là il y avait une petite maison, un couple âgé, on ne sait pas ce qu'ils sont devenus, on ne les a pas revus.  Ces disparitions trop rapides, y compris celles des ruines de ces maisons basses bien faites pour résister au vent, pas à un raz-de-marée, ont entravé le travail de deuil, même de ceux qui, bénévolement, ont aidé les pompiers... 

cet artisan d'une ville voisine qui m'a raconté qu'après chaque tempête il prenait son mètre pour mesurer les dimensions de l'endroit où le goudron de la départementale Rochefort-La Rochelle était arraché. La surface grandit à chaque tempête.

Des simulations permettant de s'organiser, du moins de prévoir, paraîtraient rassurantes... Habitants d'Yves accueillis en Ardèche au-dessus de ? mètres d'altitude? Mais ceux de ces pays d'Asie à fleur d'eau? Des habitants ont pu rapprocher le nombre de morts de la présence ou de l'absence et de la qualité de la Mangrove et ont commencé à la redévelopper là où la Côte n'a pas été construite... Certes cela ne suffira pas, mais...

Il semblerait aussi que la présence de marais salants atténue la force des tempêtes...

D'autres solutions pour prévenir ? 

Energies renouvelables ? A l'Université de La Rochelle on travaille sur les hydroliennes? Des essais concluants sur la Seudre.  10 fois plus puissantes que les éoliennes... La solution ? Encore en cours de recherche ? Une solution qui se met en place. Et par delà une transition énergétique encore susceptible de sauver la planète, de quoi faire tourner l'économie ? Ne fabriquerait-on déjà des pâles à Lorient ?  A suivre...

Le nucléaire ? N'en parler pas ! Blaye et Bordeaux ont frisé la catastrophe. Catastrophe évitée de justesse grâce à l'intervention spontanée d'ingénieurs, ouvriers et techniciens qui, d'eux mêmes, au risque de leur vie, sont vite allés à la centrale pour prendre les mesures d'urgence.

Tant qu'il y a du personnel formé, expérimenté, responsable... 

Ils ont évité l'évacuation de Bordeaux et le pire. 

Mais à la prochaine tempête plus forte que Xynthia - qui ne saurait ne pas surgir dans les années à venir - que va-t-il se passer?



Quelques autres données d'une côte où on a beau savoir vivre avec les tempêtes, au rythme des coefficients et de l'horaire des marées...


Mais des comme ça, de mémoire d'homme -ou de femme- on n'en avait jamais vues...





"Bonjour Jacqueline

Je te transmets des photos de la tempête de 1999 que j'ai demandées à
des amis .
Tu reconnaîtra la plage de la concurrence
Je t'embrasse 
Jacqueline"

Le diaporama difficile à réduire est éloquent
                                                                   Extraites de celui-ci, quelques photos de Lothar... 




                                                   











Cygnes, cigognes, mouettes et goëlands, aigrettes et hérons, et autres" bécasseaux" sont toujours là, placides. 

Souvent dans l'intérieur des terres - à la recherche d'eau douce, nous précisera-t-on à la Cayenne... Les touristes sont là aussi, et les bateaux - de pêche ou plaisance. Personne ne dit mot.

Mais si vous posez la question c'est la déferlante, le besoin de mettre en mots, de comprendre - toujours à vif...


Un raz de marée quoi. C'était bien un raz-de-marée?

Si vous hasardez quelques mots sur bouleversements climatiques, COP passée ou à venir,  l'angoisse trouve ses mots, l'inquiétude se précise...


Cette urbanisation excessive en Ré ou autres côtes... Inquiétude pour les générations à venir, les petits enfants - souvent très mobiles...  en leurs études et vie professionnelle...


Toujours à vif! Et pour longtemps! 

L'ampleur insoupçonnée de la catastrophe ayant balayé la côte atlantique et du traumatisme vécu par une population qui vous remercie de l'écouter...

Et ce rochefortais de 44 ans, homme de culture et averti, qui, juste, souligne la fréquence, à son échelle, de ces évènements paroxystiques qui vont s'aggravant :

-1999, la route Rochefort-La Rochelle a été coupée, goudron soulevé, arraché...

- 2010, route Rochefort-La Rochelle  coupée, submergée...

Quand l'Ardèche avait découvert Les Boucholeurs en travaux scientifiques sans, d'abord,  mesurer les dimensions humaines du drame qui n'était plus improbable. 

Recherches d'information renvoyant au 1er article lu - d'un certain Jean-Luc Mélanchon, inconnu à l'époque, sur la montée des eaux.

Simulations esquissées : une augmentataion de 1° ferait reculer de x mètres la côte rochelaise...etc 

Des simulations scientifiques trouvées (références en note à l'article me semble-t-il, sur le recul de la côte rochelaise et de la ville elle-même...)

Et puis ces jeunes férus d'informatique rencontrés peu après à un rassemblement des EPN. Où chacun faisait ses simulations, Pays-Bas vite disparus et Berlin en risque majeur (si donc combien de degrés d'obtention des températures moyennes ?) Quant à La Rochelle, n'en parlons pas! Elle avait depuis longtemps rejoint l'Atlantide...


Témoignages familiaux.... (photo Michel Cimaz)



Une population qui parle peu de COP et autres bouleversements climatiques, mais en sait plus qu'elle n'en dit, est inquiète, suivant les générations, pour  ses enfants ou petits-enfants, qu'ils vivent ici ou de l'autre côté de la planète.

Bientôt, peu à peu, approches des documents encore à exploiter...


Jacqueline  Burlot-Cimaz, avec le concours de Jacqueline Begaud et Micheline Begaud-Pairain et de personnes interviewées sur place, aux Boucholeurs, à la Cayenne, à Rochefort...

NB. Et une question montante : quelle auto-organisation des populations côtières pour faire face aux problèmes locaux imminents et aussi pour obtenir que des mesures à l'échelle des besoins soient prises au niveau planétaire (autres que les différents projets des milliardaires transhumanistes, aussi dérisoires qu'égoïstes...




dimanche 17 juillet 2016

Intervention de Nicolas Parrain, le compte-rendu de Nicole Bertholon




  

Jacqueline  CIMAZ  présente  cette  intervention  dans le cadre du travail entrepris depuis plusieurs années sur le réchauffement climatique, 
- travail scientifique avec pour mémoire une  présentation de l’impact des   pesticides et engrais et de la mécanisation abusive, de l'étude et valorisation des cultures anciennes avec Jean-Claude Mermet - Fin Gras & travail  artistique   concrétisé  par 
le ponton « En attendant la mer »,  situé  au départ  du  parcours d’art,  tout  près  de 
la station d’épuration écologique de Saint-Apollinaire-de-Rias. Pour rappel,cette réalisation nous a valu le classement au  patrimoine européen de  l'Art  Contemporain 
du XXIème siècle, et notre projet en cours fait intervenir  Sébastien CAMBOULIVE 
à partir de phénomènes paroxystiques  et de l’ère que nous nous vivons  : 
l’Anthropocène, définie par l’impact de l’activité humaine   menaçant  la vie humaine  
elle-même sur notre planète.  


                


                Nicolas PARRAIN :  Arbres et forêts d’Ardèche
                                   
                                  
                                                    vendredi 3 juin 2016
                                                     
                                   
   
A noter notre Parcours d'art,  échappée  du projet PNR, "ligne de partage des eaux",  et  les liens avec  l’INRA   et   le  GIEC. 

            Après cette présentation, Nicolas PARRAIN dont l’intervention s’intitule « Forêt et changement climatique : du global au local », évoque l’engagement écologique des élus locaux dans des réalisations de bâtiments « écologiques » comme la crèche intercommunale.



Une longue préparation 

Des statistiques probantes et des vidéos non moins explicites...

     Il nous propose de visionner quelques courtes vidéos mettant en évidence le changement climatique au travers d’observations  réalisées depuis les années 1800, plus une centaine d’années de mesures, ainsi que par l’étude scientifique des substrats végétaux  fossilisés. Le constat est clair : la concentration en CO2 d’air sec  est montée en flèche depuis le début de la révolution industrielle. Si 1956 fut une année très froide et 2003 une année très chaude la tendance est nettement au réchauffement de la température moyenne annuelle qui était de 13,8°.




Quand le commentaire précise la projection...


      Ce qui est intéressant, dans ce qu’évoquent Jean-Luc DUPOUEY, Nicolas ROBERT, Jean-François BONTOUX, Brice LALONDE, c’est la capacité des forêts à fixer le carbone (17%) et les économies d’énergie réalisées en utilisant du bois de construction plutôt que du béton et des plastiques. En forêt le suivi des arbres démontre que les jeunes plants ont besoin de plus de carbone que les adultes pour grandir, d’où l’intérêt de la gestion rigoureuse de nos espaces forestiers. La transformation du bois en éléments de construction  (poutres en lamellé/collé à grande portée) ou le conditionnement des marchandises (palettes recyclables) est non seulement  moins énergivore que les énergies accepter) la régression de l’épicéa, l’expansion du chêne vert. Rappelons que la chaleur peut perturber la respiration de notre couverture végétale actuelle pouvant entraîner la diminution des espèces.


                 Sur le plan local : en Ardèche, 56% du territoire  est couvert de forêt soit 310 000 ha, ce qui représente 42 millions de m3 sur pied. Chaque année la forêt absorbe entre 10 et 15% des émissions de CO2. Il est donc important  de changer la gestion (insuffisante)  des peuplements forestiers pour stocker plus de carbone. C’est ce que fait l’ASLGF du Bas Dauphiné par une gestion des taillis par un premier éclaircissement en gardant les plus beaux arbres, puis un deuxième(non rentables financièrement). La récolte des taillis est transformée en piquets ou enfossiles, mais le bois utilisé continue à séquestrer le CO2 jusqu’à sa destruction éventuelle et possède un plus faible coefficient thermique donc un pouvoir isolant supérieur.  La forêt a besoin de carbone (photosynthèse) pour se développer, mais aussi besoin d’oxygène pour respirer, ce qui implique qu’une « saturation » de l’air en gaz carbonique ne permettrait pas aux plantes de remplir leur rôle de consommateur et de stockeur de gaz carbonique. Or, le réchauffement climatique est un processus qui implique une plus forte concentration de l’air en gaz carbonique, avec pour conséquences, une variation des espèces présentes dans nos forêts, certaines risquant la disparition et d’autres leur colonisation, ceci entraînant l’évolution des espèces animales vivant dans cet habitat. Par exemple, le cas de la chenille processionnaire dont la présence  s’étend en France en remontant vers le nord.
           

     Les forestiers s’intéressent à l’écologie des espèces végétales, liée  à deux facteurs principaux : l’eau et la richesse du sol. Ils ont pour outils l’identification des stations forestières en fonction des terrains basiques ou acides et  plus ou moins secs ou humides. Dans les conséquences possibles à intégrer (mais pas à  bois d’œuvre, avec un gain de 80 tonnes en plus par rapport à un seul éclaircissement. Sur une durée de 40 ans d’exploitation on considère  en fin de cycle, une séquestration de CO2  de 160t.


Un public informé et qui participe....
            


 La forêt et l’eau : Les forêts sont vitales pour l’approvisionnement en eau qu’elles filtrent (gratuitement) L’estimation des services environnementaux rendus sont évalués comme suit :
Fixation carbone 115 €
Stockage carbone 414€
Approvisionnement en bois 75€
Purification eau 90 €
Autres produits (champignons, baies…) 10à 15€
Loisirs et intérêts touristiques 200€ pour service promenades
Services fournis par la chasse : de 55 à 69€
 Soit un total annuel par hectare de 970€ !

                A la suite de cette présentation les échanges s’instaurent entre Nicolas Parrain et les participants nombreux et intéressés. Sont évoqués : le parallèle entre agriculture et gestion forestière avec les difficultés à faire évoluer les systèmes dans les deux cas ; l’exemple d’une commune savoyarde bénéficiant de la gratuité de l’eau mais ayant investit dans la gestion forestière de son territoire sous la forme d’une association ; le réseau Natura 2000 et la protection des zones humides (600 ha en vallée du Rhône), et des zones alluviales ; une biodiversité végétale permettant de découvrir des substances médicamenteuses naturelles (par exemple pour la tolérance des greffes) ; la création d’arboretum ; les caractéristiques des peuplements en Douglas ou/et en forêts mixtes mélangeant feuillus et conifères ; la nécessité de nous reconnecter à notre environnement (au travers des scolaires notamment)….

                « La forêt, on la soumet ou on la respecte » n’est pas le mot de la fin car la discussion s’est poursuivie autour du verre de l’amitié et de produits du terroir préparés de façon artisanale par Viviane et Geneviève pour le plus grand plaisir gustatif des participants, prouvant, s’il en était besoin que  l’attention portée à l’environnement permet de sélectionner la qualité des saveurs appelant à la convivialité !


                                                                                Nicole BERTHOLON



NB. Les portables ne passant pas aux Baraques - du moins les plus utilisés- nous avons reçu avec beaucoup de retard les excuses d'Olivier Keller, retenu par un fête familiale, et qui, de plus, nous proposait des documents. Dès que nous aurons ceux-ci nous les transmettrons à Nicolas Parrain avant éventuelle publication en ligne pour qu'il les situe par rapport à son intervention, et bien sûr, ils seront photocopiés et ajoutés aux divers documents consultables en bibliothèque/EPN. 

NB. A noter ce jour de conférence, 3 nouvelles adhésions ou réadhésion aux Rias, dont celle d'une association...


vendredi 15 juillet 2016

Le 3 juin 2016, une soirée très documentée


Ou les documents  qu'avait prévu de présenter Nicolas Parrain, professeur filière-bois (niveau BTS)....

J:\conférence climat forêt\video forêt changement climatique







                                       



A ouvrir en copiant le nom, avec VLC ou le lecteur Windows media...






Trois des documents de travail utilisés par Nicolas Parrain qui estime qu'il faut les faire connaître;

Le 4 ème, plus lourd a vu sa mise en ligne  bloquée lors du chargement. Il faut dire qu'il ne s'agit plus d'une vidéo mais d'un fichier audiovisuel pouvant s'ouvrir avec VLC  ou avec le lecteur windows-media...

Nous le contactons pour voir comment ces documents peuvent être mis à disposition du public.

Il s'agit de travaux d'études non commercialisables et donc d'investigations ou citations exigeant la publication du nom d'auteur, des circonstances pédagogiques d'utilisation. Nicolas est sûr de l'intérêt et de l'engagement des scientifiques concernés et convaincants. Seul problème il ne s'agit pas d'une vidéo mais d'un fichier  fait de plusieurs fichiers audiovisuels à lire avec le lecteur window-medias


Voici ce fichier dont la publication, scientifique et militante, s'effectue.


J.Cimaz                                    

                                       







             



Bientôt la liste des documents que va présenter 
Nicolas Parrain 

- des documents d'une immense richesse, retenus par le conférencier - qui donneront lieu à projection et 
qu'il commentera.







(rubrique à suivre au fil des jours...)


Vous pouvez aussi envoyer dans les commentaires vos remarques et questions...





dimanche 10 juillet 2016

Quand le bois bloque le carbone... Bientôt un débat intéressant....


Ou les documents  présentée par Nicolas Parrain, professeur filière-bois (niveau BTS)....

J:\conférence climat forêt\video forêt changement climatique





                                       


Trois des documents de travail utilisés par Nicolas Parrain qui estime qu'il faut les faire connaître;

Le 4 ème, plus lourd a vu sa mise en ligne  bloquée lors du charhement. Il faut dire qu'il ne s'agit plus d'une vidéo mais d'un fichier audiovisuelnpouvant s'ouvrir avec vlc ou le lecteur windows-media

Nous le contactons pour voir comment ces documents peuvent être mis à disposition du plublic.

Il s'agit de travaux d'études non commercialisables et donc d'études ou citations exigeant la publication du nom d'auteur, des circonstances pédagogiques d'utilisation. Nicolas est sûr de l'intérêt et de l'engagement des scientifiques concernés et convaincants. Seul problème il ne s'agit pas d'une vidéo mais d'un fichier  fait de plusieurs fichiers audiovisuels à lire avec le lecteur window-medias


Voici ce fichier dont la publication, scientifique et militante, s'effectue.


J.Cimaz                                    

                                       







             



Bientôt la liste des documents que va présenter 
Nicolas Parrain 

- des documents d'une immense richesse, retenus par le conférencier - qui donneront lieu à projection et 
qu'il commentera.







(rubrique à suivre au fil des jours...)


Vous pouvez aussi envoyer dans les commentaires vos remarques et questions...





dimanche 12 juin 2016

Fête de la science 2016




L'affiche utilisera les éléments de celle de la Fête de la science et y intégrera des données précises fournies par le conférencier locales envoyées avec le descriptif à l'Arche des métiers pour réalisation des documents officiels...







Bernard Seguin est aussi auteur d'un livre édité par
 Delachaux & Nietslé :
"Coup de chaud sur l'agriculture"
("Le Bordeaux en Champagne ?")

samedi 11 juin 2016

Quand comme en épais roncier s'entrecroisent les transitions

Ou de la dure enfance "d'enfant-de-l'assistance-en-Ardèche" aux symboles de l'indispensable transition énergétique, la volonté d'utiliser l'écriture pour comprendre le monde et y agir... L'énorme effort d'écriture de Bernard quand la bibliothèque municipale fut sa salle d'école... Et que la retraite par ses temps libres est quête effrénée pour rapetasser le passé...

Bientôt des mémoires en publication travaillée.
Comme récit pour être quitte et pouvoir aller voir ailleurs...
Et déjà, de temps en temps, de ces textes exploratoires du futur qui questionnent & restructurent le passé - notamment pour les descendants...
Comme rapetassage d'une vie riche de découvertes inédites...
Réécrire son histoire pour comprendre sa vie et le monde...
Et choisir les voies de l'agir...

Même si, comme le chantait Ferrat, "nul ne guérit jamais de son enfance".

Jacqueline Cimaz



Le texte de Bernard :


"Par curiosité, un samedi je suis rentré dans cette salle ou étaient affichées des photos représentant différents paysages. 
Qui ont connu de sacrés temps. 
De mémoire il m'est venu des souvenirs enrichissants.
 Des temps anciens, 

Mes ancêtres ont connu l'ancien temps, mes grands-parents le temps d'hier, et me voilà dans le temps d'aujourd'hui. 
Chacun a gravé une histoire de son temps dans sa mémoire. 
Fatigué leur dos, usé leurs mains, leurs chaussures, perdu leurs sueurs, quelques fois il ont aussi perdu leur temps, ou en ont gagné. Mais dans ces moments, il s'est écoulé : un temps moderne, qui appartient à la vie qui ne sera jamais finie, elle fabriquera un temps pour chacun, car ce n'est pas le temps qui fait l'homme mais c'est l'homme qui fait  son temps pour fabriquer l'histoire.

Dans mon jeune temps, une période où maman s'est endormie, pour partir sur un nuage blanc, si blanc, qu'elle en a oublié le temps. Moi pas... !
Son départ m'a fait rentrer dans un temps où ma jeunesse a vécu son temps de l'ardèche, Celle-ci  ma donné la main pour me montrer SA vie : Quelle drôle de vie dans ce temps-là. Souvent j'ai pris des chemins lointains pour vagabonder, mais pour marcher, où j'ai couru, j'ai passé aux côtés des maisons abandonnées, qui aboutissent à des pâturages, et à des champs de cultures, enfin quelques ruisseaux qui traversent les forêts au bas de ses montagnes de verdure, me laissent imaginer leur voyage gigantesque. Un moment de promenade, un orage arrivait noir à faire peur. J'ai pénétré dans cette vigne d'un pas rapide pour rejoindre mon chemin.

Une de ces photos attire mon regard où surgit un village aux toits pointus couleur orange. Les petits lacs par-ci par-là. Aux abords des routes un moulin à vent apparaît, et fonctionne quand une clè a dévérouillé la serrure, puis rentre un professionnel pour faire tourner les grandes hélices, de bâtisse ronde  datant de nos ancêtres qui savaient user leurs mains à la sueur de leur front.

Nous Français, avons bâti en fin des années 1800 et début 1900, le record du monde des inventions.
Les éoliennes déchirant les vents des quatre coins cardinaux laissent désirer leur beauté moderne.
Aujourd'hui je laisse vagabonder mon imagination pour les futures entreprises qui auraient l'idée de peindre ces monuments ronds, qui pointent vers l'univers, leurs trois hélices majestueuses pour nous
fabriquer cette chose non voyante, non visible qui est l'électricité de notre monde moderne,

Entre moulin à vent de l'ancien temps et éolienne, deux inventions à hélices, apportent à notre vie un bien être, l'un pour manger, l'autre pour améliorer notre quotidien, pour avoir la joie de vivre. 
Les deux font tourner l'inspiration, les yeux apportent les idées. Les éoliennes de loin sont maigres, mais quand même de leur minceur, elles détruisent la beauté du paysage,
Mais au fond qui détruit le paysage?
Le modernisme, l'éolienne ou l'homme?
Nos ancêtres savaient faire de belles choses.

Nos enfants feront des hydroliennes ou, artistes, du futur, feront d'abord des éoliennes pour toujours et encore apporter le même confort."